On pourrait penser que l’apiculture, activité traditionnelle et millénaire serait en dehors de la « révolution digitale » très médiatisée en cours.
Mais l’on sait que les agriculteurs, gens pragmatiques et curieux utilisent des outils technologiques depuis longtemps, par exemple le GPS. Pour l’apiculture quel est le principal apport de la révolution digitale ? La ruche connectée !
Cela va-t-il sauver les abeilles ? A partir d’un smartphone comment cela fonctionne ?
La ruche est connectée par des capteurs qui transmettent des informations par un logiciel téléchargé sur le smartphone. La communication a bas débit est inoffensive pour les abeilles.
Ces informations peuvent être très variées :
- Poids de la ruche ; ce qui permet notamment de mesurer le poids du miel. On connait donc en temps réel la production de miel.
- Humidité, température, luminosité ; ce qui alerte en cas d’anomalie. Cela indique si la température est trop basse (température extérieure trop basse pour ouvrir ou problème dans la ruche) ou trop haute (abreuvoir à mettre ?).
- Des alertes programmées spécifiques peuvent être rajoutées (données anormales apparaissant à l’intérieur de la ruche).
Ces informations permettent aux apiculteurs de se déplacer uniquement si nécessaire et rapidement en cas d’urgence, ce qui fait gagner en temps, sécurité et efficacité (cela évite les visites injustifiées).
Elles permettent également un partage professionnel ou de communication pédagogique vers le grand public de certaines données.
Ces outils sont également utiles contre les vols de ruches.
Deux exemples non exhaustifs de jeunes sociétés créées dans cette filière :
- Label abeilles (Orléanais) : un boitier (vendu à l’apiculteur qui paye également un abonnement mensuel) se fixe sous la ruche.
- Hostabee (Aisne) : même principe avec un boitier qui permet de suivre à distance le cycle des abeilles et les ruches.
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