Comme nos lointains ancêtres, qui ont sélectionnés par choix de reproduction d’abord leurs animaux domestiques (chiens…) puis devenus agriculteurs leurs animaux de la ferme, les chercheurs sélectionnent les abeilles.
Depuis le moine apiculteur frère Adam au siècle dernier et l’abeille Buckfast obtenue par croisement de sous-espèces et bonne butineuse mellifère, peu agressive, les recherches de sélection génétiques continuent avec d’autres moyens.
Les objectifs d’apiculture mais aussi pour sauver la pollinisation, sont d’obtenir des colonies d’abeilles résistantes aux maladies, notamment l’acarien Varroa. Certaines colonies d’abeilles sauraient s’épouiller pour enlever les acariens, d’autres par odorat les repérer et enfermer pour qu’ils ne puissent se reproduire. Ces traits seraient en partie génétiques et des recherches de marqueurs génétiques sont en cours, notamment à l’INRA et avec le projet européen BeeStrong.
La préservation d’abeilles de terroirs, à l’abris d’importation d’abeilles étrangères, apparait déjà important.
(Les ECHOS 9 janvier 2017)
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