En été, les abeilles butineuses travaillent dur, l’apiculteur récolte son miel.
Cycle des saisons d’une ruche
Début d’automne en septembre, la nature est encore verte et les dernières plantes que les abeilles butinent fleurissent. La reine pond pour faire naître les abeilles qui traverseront l’hiver. L’hiver, les abeilles restent à l’abri dans la ruche en consommant leur réserve de miel. La colonie est réduite et se serre autour de la reine qui a cessé de pondre. Plus le froid est vif, plus la « grappe d’abeilles » se resserre.
Au printemps, les abeilles sortent de la ruche quand la température extérieure atteint 12 °C. Elles recommencent à butiner dès les premières floraisons. La reine reprend ses pontes ; peu à peu, de jeunes générations d’abeilles remplacent celles de l’hiver. Début avril, selon l’environnement, la région et les conditions climatiques les abeilles se déploient dans la nature (3kms autour de la ruche). L’apiculteur peut installer les premières hausses (étage supplémentaire sur la ruche contenant des cadres cirés) pour préparer la récolte de miel.
Jusqu’au au milieu de l’été, les abeilles profitent au maximum des fleurs mellifères pour stocker du miel. L’apiculteur observe régulièrement l’activité de ses ruches, récolte des miels spécifiques ou ajoute de nouvelles hausses si nécessaire. En août, les jours raccourcissent, les fleurs se font plus rares, l’apiculteur procède à la dernière récolte de miel.
Les dates de récolte seront toutefois fonction de la région et du des caprices du climat correspondant.
Le plus simple est de faire une seule récolte fin juillet / début août et donc de produire un miel toutes fleurs en profitant des différents nectars.
Mais globalement il est possible de faire deux récoltes, une récolte de printemps et une récolte d’été ; ceci pour un rucher sédentaire ; avec une récolte du miel de printemps en juin et une récolte de miel d’été à la fin de juillet et août. Plusieurs récoltes sont possibles aussi pour obtenir des miels aux goûts variés contenant les arômes dominant d’une fleur ; pour cela l’apiculteur récolte juste après la miellée de la fleur : il obtient un miel dit » monofloral »
La récolte consiste à prélever à la ruche le surplus de provisions que les abeilles ont emmagasiné pour leur propre consommation et survie. Elle est faite lorsque le miel est « mûr » c’est-à-dire que le nectar des fleurs après de multiples transformations dans la ruche n’a plus que 18% d’eau. A ce stade d’élaboration du miel, les abeilles ferment chaque cellule avec un opercule de cire pour le protéger (environ 80% des cellules doivent être operculées).
Il n’est donc pas nécessaire d’attendre la fin de saison (fin août, voire début septembre) pour récolter son miel. Il est préférable de le faire le plus tôt possible. Soit la première récolte, miel de printemps, souvent clair et qui cristallise assez rapidement, car souvent contenant du colza, sera suivi d’une récolte d’été avec obtention d’un miel plus puissant, soit pas car il n’y a pas assez de provisions de miel et la ruche aura le temps de faire ses provisions d’hiver jusqu’en septembre. Il faut toujours laisser aux abeilles assez de nourriture pour assurer leur survie en hiver.
Même si elle s’effectue en une ou plusieurs fois dans l’année selon météo, ruche et miel que l’apiculteur souhaite obtenir : monofloral, toutes fleurs… L’été – fin juillet/début août- est en donc en pratique la période principale de récolte car le miel est arrivé à maturité (fin de la phase d’operculation et proportion d’eau dans le miel d’environ 18 %). Pour effectuer sa récolte dans des conditions optimales, l’apiculteur opte pour une journée de beau temps, en fin d’après-midi ou début de soirée.
Interactions du lecteur